1 Votre posture physique

Ayez une posture confiante, droite, faites-vous imposant(e) en situation d’agression. Cela pourrait faire la différence entre l’agression verbale et l’agression physique.

En effet, nos instincts primaires inconscients détecteront si vous êtes une « proie » facile ou non. Une personne à la prestance imposante aura moins tendance à se faire agresser.

Alors, même si votre instinct vous dit de vous faire petit, n’en faites rien, grandissez-vous. A contrario, ne soyez pas dans la défiance.

2 Votre voix

Ayez une voix ferme et déterminée.

Donnez des ordres fermes.

Mauvais exemple : laissez-moi tranquille s’il vous plaît, Monsieur.

Bon exemple : maintenant vous me laissez tranquille !

L’homme est fait pour répondre aux commandements. Votre voix doit prendre l’espace. Je ne vous conseille pas de crier mais bien d’occuper l’espace. Cela doit venir du fond de votre gorge.

3 Montez les mains

Montez vos mains près de votre visage, soyez prêt à bloquer au cas où un coup vous serait porté. Ne fermez pas les poings. L’agresseur pourrait s’en prendre à vous plus rapidement. Mains ouvertes, par les bras pour contrôler la distance.

4 Encrez vos appuis une jambe devant/une jambe derrière

Ne vous tenez pas pieds parallèles. Vous devez être encré sur vos appuis. Vous devez vous tenir prêt à bloquer, esquiver, ou tout simplement empêcher l’agresseur de vous faire tomber.

Une jambe devant/une jambe derrière légèrement fléchies vous procurera une meilleure stabilité.

5 Demandez l’aide d’autrui

Ne criez pas à l’aide. En règle générale, comme vous devez souvent l’avoir entendu, bien trop souvent personne ne viendra.

Désignez une personne !

Exemple : hey vous là-bas en bleu, venez m’aider, j’ai besoin de votre aide.

Le fait de désigner une personne la rendra d’autant plus responsable et vous aurez selon le livre Influence et manipulation 46% de chance en plus que la personne vous vienne en aide, ce qui dans une telle situation pourrait vous sauver la vie.

6 Si vous êtes une femme agressée par votre compagnon ou un ami en rue

Généralement, les personnes spectatrices auront tendance à ne pas se mêler de ce genre d’affaire pensant que c’est une affaire de couple.

Si vous désirez améliorer vos chances de recevoir de l’aide, faites comme si la personne qui vous agresse est une personne inconnue.

Exemple :

Mais enfin, lâchez-moi Monsieur !! Je ne vous connais pas !!

Conclusion :

Vous allez me dire « oui mais allez jamais on n’aura le temps de penser à tout ça ! »

Je vous ai décrit des thèmes de travail proposés à nos cours de défense. Si, sans vous entraîner, vous en retenez déjà un, qui sait un jour cela vous aidera peut-être. Mon article n’aura pas été fait pour rien. Si toutefois vous voulez en savoir plus, cliquez sur le bouton ci-dessous et écrivez-moi.

Collée Reduan, instructeur en self-défense à Mons